Passer une IRM avec une fibromyalgie ou un syndrome de fatigue chronique

Si vous souffrez de fibromyalgie ou du syndrome de fatigue chronique, voici quelques points à connaître et à appliquer avant de passer un examen d’imagerie par résonance magnétique (IRM). Il est peu probable que vous ayez besoin d’une IRM pour un diagnostic de fibromyalgie ou de syndrome de fatigue chronique, sauf si vos symptômes sont similaires à ceux d’une maladie neurologique nécessitant une évaluation par IRM.

Vous pourriez également avoir besoin d’une IRM à un moment donné pour diagnostiquer une blessure ou une autre maladie.

Plusieurs effets de la fibromyalgie et du syndrome de fatigue chronique peuvent rendre une IRM, en particulier du cerveau, difficile.

Ces problèmes incluent :

  • L’anxiété, surtout si vous êtes claustrophobe
  • Hypersensibilité et hyperalgésie (amplification de la douleur)
  • Allodynie  (douleur due à une légère pression)
  • sensibilité au bruit

Cependant, avec une planification adéquate, vous pourrez peut-être éviter de nombreux problèmes.

Qu’est-ce qu’une IRM ?

L’IRM est utilisée pour de nombreux examens. Elle aide les professionnels de santé à diagnostiquer les lésions des tissus mous, les problèmes de la colonne vertébrale, les anomalies vasculaires, les problèmes gastro-intestinaux et les maladies ou anomalies cérébrales.

Un appareil d’IRM utilise des aimants et des ondes radio pour créer des images des structures internes de votre corps, puis les envoie à un ordinateur. Dans la plupart des appareils, vous êtes allongé sur un lit coulissant dans un tube, une grande structure en forme de beignet qui maintient les aimants.

Lors d’une IRM cérébrale, votre tête sera immobilisée dans une cage munie d’une ouverture sur votre visage pour vous permettre de voir et de respirer. Les côtés de l’ouverture sont rembourrés et conçus pour vous maintenir fermement en place.

Pendant l’examen, les aimants tournent autour de vous et des sons puissants envoient des ondes radio à travers la partie du corps à scanner. Ce n’est pas un examen rapide : il peut durer de 10 minutes à plus de deux heures, selon la partie du corps à scanner et la raison de l’examen.

Les contre-indications à l’IRM incluent la présence d’une pompe à insuline, d’un stimulateur cardiaque ou de tout métal dans l’œil. Avant de procéder à l’examen, le centre d’imagerie doit examiner vos antécédents médicaux afin de s’assurer qu’il est sans danger pour vous.

Considérations sur la fibromyalgie et le syndrome de fatigue chronique

Plusieurs aspects du processus d’IRM peuvent être difficiles si vous souffrez de fibromyalgie ou du syndrome de fatigue chronique.

La première chose à faire est d’informer votre professionnel de santé si vous souffrez d’anxiété, de douleur, de troubles de l’immobilité ou de claustrophobie. Certains établissements disposent d’appareils d’IRM de conception différente, plus silencieux et moins contraignants. D’autres établissements proposent des appareils d’IRM ouverts, ce qui pourrait être une option pour vous.

Votre praticien en connaît peut-être un ou, en quelques appels, vous pourrez peut-être en trouver un près de chez vous. Vérifiez si votre assurance le prend en charge.

Vous devez discuter de toute préoccupation particulière avec votre professionnel de santé à l’avance. De plus, informez le personnel de vos inquiétudes avant le début de l’examen. Il pourrait vous proposer d’autres solutions pour vous aider à traverser cette épreuve.

Voici quelques mesures à prendre pour soulager l’anxiété ou d’autres problèmes de sensibilité :

  • Si vous souffrez d’anxiété ou de claustrophobie, discutez avec votre professionnel de santé des options médicamenteuses possibles lorsqu’il vous prescrira une IRM. Certains praticiens pourront vous prescrire un anxiolytique comme le Xanax (alprazolam) ou le Valium (diazépam) à prendre avant votre examen.
  • Informez votre professionnel de santé si vous souffrez de problèmes graves de sensibilité au bruit. Des bouchons d’oreilles vous seront fournis, mais le bruit peut être gênant et il pourra vous recommander un casque antibruit supplémentaire.
  • Pour les personnes souffrant d’anxiété sévère ou de claustrophobie, la sédation peut être une option. Assurez-vous d’en discuter au préalable avec votre professionnel de santé et l’établissement. La sédation est généralement sans danger, mais il existe un léger risque d’effets indésirables, comme des difficultés respiratoires. Ne vous présentez pas simplement et demandez une sédation, sinon ils pourraient ne pas pouvoir vous accueillir. Tous les établissements ne proposent pas non plus cette option .
  • S’allonger sur une surface dure, subir une pression sur les bras et l’abdomen, et rester immobile pendant une longue période peuvent être problématiques pour les personnes souffrant d’hyperalgésie et d’allodynie. La prise d’analgésiques avant l’IRM peut améliorer votre confort. Si vous êtes également sous sédatifs ou prenez un traitement contre l’anxiété, vérifiez les interactions avec vos analgésiques.

Prenez quelques secondes pour vous calmer mentalement avant d’entrer dans le tube. Si l’on vous propose une serviette ou un autre type de protection pour votre visage, acceptez-le. Le peu d’espace entre votre visage et le tube peut déclencher un sentiment de panique.

Prévoyez un retour à la maison après votre examen. Même sans sédatif ni médicament, vous pourriez ne pas être en mesure de conduire en toute sécurité après l’examen.

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